Qu'est ce qui te ferait plaisir ?
A quand remonte la dernière fois que tu t'es posé la question
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Hier, j’étais entrain de poser mes intentions pour la journée et la semaine. Je me pose toujours les mêmes questions : qu’est ce que je veux faire, qui je veux être, qu’est ce que je veux avoir et comment je veux me sentir?
J’ai commencé à répondre à ces questions quasi religieusement et puis je me suis dit mais attends, en fait, qu’est ce qui te ferait plaisir Clarisse aujourd’hui et cette semaine?
Paradoxalement, les réponses étaient beaucoup plus fluides. Au lieu de partir de mon cerveau, elles venaient de mon corps tout entier et de mon coeur.
J’ai commencé à écrire une liste de toutes les choses que j’aurais plaisir à voir, expérimenter, de toutes les personnes que j’ai envie de voir, de serrer dans mes bras, de toutes les choses que j’aimerais déguster.
J’ai alors réalisé qu’oser me demander ce qui me ferait plaisir n’était pas évident du tout. Non seulement de m’autoriser le plaisir, mais de me demander ce qui me ferait plaisir dans la vie.
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Le plaisir est une énergie bien particulière associée au signe du taureau, à la sensualité et aux bonnes choses de la vie. Gouverné par Venus, ce signe féminin nous invite à cherche le plaisir, le confort, le luxe, les belles et bonnes choses. Dans la nature, on est attiré par ce qui est beau parce que c’est souvent ce qui est comestible. Les choses laides nous répugnent et sont souvent toxiques pour notre organisme.
Alors pourquoi est ce si difficile de dire “Je veux me faire plaisir. J’ai envie de plaisir. Je veux prendre du plaisir. Je veux faire des choses qui me font plaisir?”
Peut être parce que nous sommes dans des sociétés qui démonisent la féminité. Que les religions font du plaisir un démon et la matérialisation de tous les vices : la paresse, la gournandise, la luxure, l’envie, l’avarice…
Peut être parce qu’on s’est tellement interdit les plaisirs qu’on a peur de ne plus se maitriser et de tomber dans les excès?
A quand remonte la dernière fois que tu t’es fait VRAIMENT plaisir?
Quand as-tu vraiment profité de la vie pour la dernière fois ? Souvent, les normes sociales restreignent nos vrais désirs, créant un conflit intérieur entre ce que l’on nous dit d’être et ce que nous aspirons réellement à être. Pourquoi, en tant que femme, devrais-je me sentir coupable de chercher le plaisir ? Pourquoi la quête du bonheur devrait-elle être teintée de honte ?
Je m’efforce de briser les stigmates liés à la féminité et au plaisir, en me libérant de la culpabilité pour vivre pleinement chaque moment de joie. Chaque semaine, je planifie consciemment des moments qui nourrissent mon âme, comme des soins au spa, des lectures apaisantes, ou un dîner délicieux, m'entourant de proches qui valorisent et célèbrent mes désirs. En me donnant la permission d'éprouver du plaisir sans retenue, je me réaligne avec mon moi véritable, prête à revendiquer le plaisir non seulement comme un droit essentiel pour moi, mais pour toutes les femmes.
Avant que je n’aille plus loin, c’est la minute sondage
S’autoriser à recevoir le plaisir
Tu sais, pendant des années, j’ai été une femme très compliquée à satisfaire. Quand on me demandait comment me faire plaisir, je ne savais jamais quoi répondre.
C'était comme si je ne me connaissais pas assez pour savoir ce qui pouvait me rendre heureuse, ou comme si j'avais peur de l'exprimer, craignant que cela ne soit pas pris au sérieux, ou pire, que cela soit jugé. Mais je réalise maintenant que se connaître soi-même et s'ouvrir au plaisir est une forme de pouvoir personnel très puissant. Cela nécessite du courage pour affronter les attentes d’un tel ou un tel.
La vérité est que je ne me connaissais pas et que je ne savais pas ce qui me ferait plaisir. Je n’avais pas eu le temps de l’explorer, de sortir, de découvrir la vie. J’étais la petite maman, au service de tout et de tous sauf d’elle même.
Apprendre à me faire plaisir, à me prioriser n'a pas été un chemin facile. Cela m'a demandé de me défaire de nombreuses couches de conditionnement social et familial. J'ai dû apprendre à me détacher de l'idée que le plaisir est égoïste ou superflu, et à comprendre qu'il est en fait vital pour ma santé mentale et émotionnelle.
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Et combien de fois as tu été décue de ne pas recevoir ce que tu voulais. T'attendais à ce que les personnes autour de toi devinent ce que tu veux sans que tu le leur dises?
Te rends tu comptes à quel point ton hyper indépendance t'isole et te rends difficile à aimer? Tu n'as besoin de personne, tu ne dis jamais "je veux ca" et donc personne ne sait comment te faire plaisir. Pire, tu sais tellement t'occuper de toi toute seule que personne ne veut prendre le risque de te faire un cadeau et de lire la déception sur ton visage.
Fais moi plaisir, facilite la vie des gens qui t'aiment cette année et demande ce qui te ferait plaisir. du temps pour toi? un moment privilégié avec ton doudou? un parfum fait des mains de ta fille? une carte écrite des mains de ton fils? une robe sur mesure? un voyage? What do you want?
Cette semaine, je vais donc continuer à explorer ce qui me fait plaisir et demander haut et fort. Je vais me permettre de ne pas toujours répondre aux attentes des autres et de ne pas toujours être productive selon les normes traditionnelles. Je vais vivre selon mes propres termes, en m'assurant que chaque jour contient des moments dédiés simplement à mon bonheur.
Je vais aussi regarder autour de moi pour voir comment je peux offrir du plaisir aux autres, pas seulement en offrant des cadeaux matériels, mais en partageant du temps, en écoutant vraiment, et en étant présente. Le plaisir, après tout, est encore plus doux quand il est partagé.
J’espère que cette lettre t’inspire à faire de même.
Much love
Clarisse Ayisha
Merci pour cette réflexion c'est vrai que c'est plus fluide de questionner son cœur et merci pr l'énergie taureau vers laquelle j'essaie tant d'y aller...mon noeud nord.. j'y arriverai lol bisous